Le premier signe que j'ai découvert se trouvait dans le pavillon de la France. Je m'y suis rendu tout à fait par hasard. Enfin, pas tout a fait, un de mes amis l'avait visité et m'avait recommandé d'aller le voir. Il avait été séduit par l'évocation de l'histoire du cinéma français qui y est représentée. La fin du parcours consacré au cinéma débouche sur des livres géants. J'ai immédiatement été frappé par la relation entre ces livres géants et ceux du pavillon des Utopies. Il y a deux types de livres dans le pavillon Français. Le premier s'ouvre pour dévoiler un montage comme dans ces vieux livres que l'on faisait avant qui se développait quand on les ouvrait. Le deuxième type etait fort semblable à ceux du pavillon des Utopies, avec des couvertures rouges et des titres en lettres d'or. Il n'y a eu à ce moment là aucun doute pour moi que je venais de découvrir un des premiers signes qui me mènerait vers le Passage. C'est je crois à ce moment que mon émotion a été la plus grande car après la déception du premier jours, je retrouvai tout l'enthousiasme qui m'avait envahi au début de cette affaire.


Les photographies du pavillon de la France.

Le second signe se trouvait dans le pavillon de la Belgique. Ici, ce n'était pas vraiment une surprise. Je savais qu'une scénographie avait ici aussi été réalisée par Monsieur François Schuiten. Je n'ai pas vraiment eu l'impression d'être face à un signe lorsque je me suis retrouvé dans cette pièce circulaire. Elle était très sombre et ce qui ressortait le plus était la peinture lumineuse du fond. Les personnages disposés devant la peinture semblaient tous complètement noir et étaient fort gênant pour voir la peinture. Le seul point commun que je pouvais trouver avec le pavillon des Utopies était le fait qu'il s'agissait ici aussi d'une espèce de panorama, mais beaucoup plus petit que celui des Utopies.

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