- LE FORT DE MONS -

    Je me souviens très précisément de la première fois que j'entendis parler d'Ibouchir Bouna. Un jour, au début du printemps 1996, un homme fut retrouvé au Fort de Mons, les vêtements en haillons, le regard vide, balbutiant quelques syllabes difficilement compréhensibles dont son propre nom: Ibouchir Bouna. Il fut admis à l'hôpital. Ne souffrant de rien de grave, sa santé fut rétablie en quelques jours. Son esprit cependant semblait rester vide. Il ne murmurait plus que son nom et quelques mots mystérieux tels "Alaxis" et "Zogécar". Je fus frappé par l'article du journal car "Alaxis" n'était pas un nom inconnu pour moi. Cela me faisait penser à une Cité Obscure, ville faisant partie d'un monde décrit au fil de bandes dessinées que j'avais récemment découvertes à la bibliothèque municipale de Villeneuve d'Ascq. Ibouchir Bouna fut admis dans un établissement spécialisé dans lequel il ne resta pas longtemps. En effet, quelqu'un vint le chercher et malgré des circonstances encore floues, le personnel le laissa partir, selon l'article paru dans "l'Echo du Nord". De mon coté troublé, je retournai à la bibliothèque de Villeneuve d'Ascq afin de relire les albums des Cités Obscures.
  


Un mur scelle cette salle. Que pourrait-on y trouver derrière?

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