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LP009/CO020

La cathédrale d'Amiens

La cathédrale d'Amiens

Localisation: Amiens - France.

Destination:
Le Temple Servadac à Samarobrive.

Découvreur:
Vincent Caplier et Philippe Paret.

Passeur: Non.

Statut: Ouverture possible.

Moyen: Passage.
Informations complémentaires:

Christophe Compère.

Notes

    Les indices de liens entre la ville d'Amiens et celle de Samarobrive sur le continent obscur s'avèrent de jours en jours de plus en plus nombreux et convaincants. A commencer par l'ancien nom que portait Amiens à l'antiquité: Samarobriva. Ce qui se traduit par "Pont sur la Somme" ou "Pont-sur-Somme". Cet ancien nom tend à prouver que la cité de Samarobrive serait une des plus ancienne du continent obscur. Les tentatives d'ailleurs de renommer la ville en "Amiens" furent constamment critiquées par les habitants de Samarobrive.

    On sait aussi qu'Amiens fut la ville où Jules VERNE eut sa résidence à partir de 1872 et les qualités de passeur de ce grand écrivain ne sont plus à démontrer.

    Enfin, la cathédrale de la ville, dont le plancher comporte un intéressant labyrinthe, serait plus que probablement un lieu de Passage. Chaque jours voit de nombreux chercheurs parcourir ce labyrinthe en tout sens à la recherche du moyen pour ouvrir ce Passage. De plus, un document en provenance des Cités Obscures récemment retrouvé dans les dossiers de l'Archiviste Isidore Louis montre très clairement l'intérieur d'un bâtiment de Samarobrive qui ressemble très étrangement à celui de la cathédrale d'Amiens. Ce bâtiment peu connu dans notre monde serait le "Temple Servadac" dont la fonction nous reste à ce jour totalement inconnue.

   Des événements récents sont venus renforcer cette hypothèse. Un étrange phénomène qui pourrait faire penser à la manifestation d'un Passage est apparu sur les tympans de la cathédrale. Durant une période limitée, du 16 juin au 30 septembre 2001, les tympans de la cathédrale s'illuminèrent mystérieusement de couleurs éclatantes. Alors que d'habitude les sculptures ont l'apparence de la pierre naturelle, quand venait le soir, pendant une période de 45 minutes, une autre physionomie des lieux se révélait. Afin de masquer l'origine de ces incidents répétitifs, les autorités de la ville présentèrent les explications suivantes: "Pour la restauration de la cathédrale qui commença en 1993 et dura 6 ans, un laser fut utilisé pour le nettoyage de la façade. Le rayonnement du laser provoque une micro-résonance dans la couche de salissure qui se détache par effleurement et n'attaque pas la couche supérieure de la pierre. Sur l'épiderme des sculptures, il n'exerce ni action mécanique ni chaleur. C'est au cours de ce nettoyage minutieux que des traces de polychromie sont apparues. Suite à cette découverte, une "mise en lumière" du tympan fut décidée. Cette "mise en lumière" de la cathédrale entend donc restituer à l'édifice sa polychromie d'origine. Le choix des couleurs repose sur les rapports des restaurateurs de la façade. Sur quelques surfaces moins soumises aux intempéries, la couleur a pu être déterminée directement. Mais lorsque les traces de pigments étaient trop infimes pour pouvoir identifier à l'oeil nu la teinte d'origine, des recherches chimiques étaient entreprises. Ensuite des informaticiens ont repris le relais. Chacun des six demi-portails a été photographié à l'état naturel. Ces photos ont été numérisées puis colorisées par ordinateur en suivant scrupuleusement les données fournies par les restaurateurs. Ces nouvelles images en couleurs ont ensuite été mises sur film et projetées de façon à ce que la pierre et son image colorée se superposent exactement. Pour parfaire l'effet esthétique de l'ensemble, l'éclairage que dispensaient, au Moyen-âge, les lampes à huiles accrochées sous les portails a été simulé par un léger jaunissement des couleurs et par des effets d'ombre. Le résultat est d'une beauté saisissante." La théorie des technologies modernes, du laser et des ordinateurs ne leurre évidement personne et surtout pas les nombreux recherchistes travaillant sur cette hypothèse. Mais qu'en est-il vraiment? Ne serait-il pas plus simple d'admettre l'évidence? Cette lumière ne serait-elle tout simplement pas que la projection du temple Servadac? Ainsi au lieu de vouloir étouffer l'affaire, ne pourrions-nous pas nous intéresser au vrai noeud du problème: comment nous parvient cette lumière? Malheureusement, l'immobilisme administratif des autorités qui refusait de prêter leur aide à une quelconque enquête a détruit toutes les chances de pouvoir découvrir les mécanismes du probable Passage qui s'ouvrait là.

   Comme on le voit, le dossier de la cathédrale d'Amiens reste un dossier brûlant ainsi qu'une énigme que de nombreux Obscurologues aimeraient percer un jour...

Le labyrinthe