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Passages Obscurs

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LP148

L'abbaye de Villers-la-Ville

L'abbaye de Villers-la-Ville

Localisation:
Villers-la-Ville - Belgique.

Destination: Brüsel ou Samarobrive.

Découvreur: Wudy Wills.

Passeur: Non.

Statut: Ouverture possible.

Moyen: Passages.

Notes

    Le nom de "Villers" est un nom qui revient régulièrement dans des documents liés au monde Obscur. On ne citera pour exemple que le roman "La bibliothèque de Villers" aux liens très étroits avec le continent Obscur et le nom de "Claire Devillers", l'énigmatique journaliste du célèbre "Dossier B". Ce n'est donc pas une grande surprise que l'abbaye de Villers-la-Ville puisse figurer dans la longue liste des probables lieux de Passage. Toutefois, il ne pourrait s'agir que d'une hypothèse de plus si celle-ci n'etait accompagnée d'un bien étrange témoignage qui apporte une lumière nouvelle sur celle-ci.

   Le témoignage est celui du découvreur de ce lieu. Celui-ci aurait été victime d'une bien malheureuse aventure qui fût à la base de ses soupçons.

   "Je me rappelle, une anecdote de mon enfance, lorsque jadis j'allais profiter du calme religieux de ce lieu magique qu'est l'abbaye de Villers-la-ville...

   Un jour, je me suis aventuré dans les galeries enfouies sous la nef abbatiale, par curiosité et recherches de frissons mystiques... L'aventure se révéla vite passionnante. Au bout d'un certain temps, à quatre pattes dans une galerie sombre et sinueuse, j'aboutis dans ce que je croyais être la sortie. Mais à ma grande stupéfaction, il n'en n'était rien, encore accroupis dans la galerie, ma tête émergeait dans une salle, une grande salle circulaire illuminée en son centre, apparemment par des faisceaux lumineux acheminés là par un jeu complexe de miroirs visiblement depuis le haut de la nef abbatiale. Car au vu des amas de briques agencés là , j'étais au centre des fondations de l'abbaye... De part et d'autres de la salle étaient creusées des tunnels, certains bouchés par des tonnes de gravas et de mortiers. Au centre se tenait une pierre bleue comme je les affectionne, grande, haute de 2 mètres et large de facilement 1 mètre 25, et sculptée en son centre. Je pris soin de réalisé un frottis avec la plus grande feuille de papier de chine dont je disposais afin d'observer ainsi plus tard au calme et au soleil cette découverte qui me laissait sans voix. Devant moi, marqué au burin dans la pierre, deux visages étaient là, me regardant, l'un souriant le regard tourné vers les galeries de gauches et l'autre le regard mort, deux grands os lui traversant le crâne. Je compris vite qu'il s'agissait de vie et de mort... Mais quel événement funeste s'était il passé en cet endroit? Je décidai de repartir, le temps avait probablement bien avancé et la luminosité acheminée par les conduits des pilier de la nef diminuait dangereusement, je pris mon précieux dessin et fis chemin arrière... je songeai tout le long du chemin, jusqu'à la sortie où je fus heureux de revoir le soleil mais surpris pas la gifle qui me fut attribuée et me plongea dans un doux sommeil, le nez dans l'herbe fraîche de la pelouse...

   A mon réveil, plus rien! Mon sac, mes fusains, mon trésor, tout avait disparu! Et moi je survolais l'abbaye! Je n'avais jamais remarqué qu'elle était si belle vue d'ici. J'étais allongé sur un plateau en grès à 1 mètre 60 du sol, visiblement sur une ancienne table circulaire au centre d'une chapelle surplombant les ruines au fond du domaine, surplombant même une partie de villers-la-ville.

   Je pense aujourd'hui que l'abbaye était un lieu de passage ou plutôt un lieu de transit, une échappatoire. Des événements graves ont dû se passer à Brüsel et l'abbaye était une porte de secours, un refuge. Pour qui ? Pour quoi ? Je n'en aurai jamais la réponse. Aujourd'hui les galeries ont été aménagées et interdites d'accès pour soit-disant y protéger les animaux. Mais est-ce là la véritable raison de cette interdiction?"

   Ce témoignage n'est toutefois pas le seul élément qui plaide en faveur de cette hypothèse. La dernière pièce à joindre à ce dossier est certainement la très mystérieuse image d'origine Obscur, visible dans l'ouvrage "l'Archiviste" dénommée "Les dernières pages". Comment ne pas faire le lien entre cette image, le roman "La bibliothèque de Villers" et l'abbaye de Villers-la-Ville? La construction que l'on peut voir sur cette image ressemble en effet à s'y méprendre a la nef de l'abbaye de Villers-la-Ville. Et cet homme qui y sème aux vents les pages d'un livre ne pourrait-il être Lessing? L'origine de cette image, Samarobrive, ne peut plus laisser de doute sur les liens avec le continent Obscur.

   Beaucoup de questions restent sans réponses concernant ce lieu. Où mènerait-il? Quel fût son utilité? Est-il toujours ouvert? Néanmoins bien des indices permettent de penser qu'un lieu de Passage puisse être dissimulé en ces murs historiques...